Monographies : Lucile Orsel des Sagets, Christian Orsel (1906-1962) (B.0. 2021) Victor Orsel (1795-1850) (V.D. 2011)

Lucile Orsel (née Rué des Sagets ép. Henri Orsel) dont 8 enfants, effectue un travail initial considérable qui encouragera  les travaux futurs,  manuscrit autographe dont il existe plusieurs copies ; une ayant appartenue à Gabriel Orsel dont copie manuscrite de Thérèse Orsel (Orsel-Palante). Ces travaux rassemblent des textes issus des recherches qu’elle a commanditées tant à Saluces qu’au Monêtier, à Lyon… 

Christian Orsel (1906-1962) Troisième de quatre enfants de Maurice ép. H.Chabert, ép. Agnès Dhellemmes 
L’auteur de cette monographie est Bruno O. (quatrième d’une fratrie de six enfants).

« À mon père une rencontre tardive » 2021 (127 pages)

Victor Orsel (1795/1850 Oullins) Peintre de l’école lyonnaise (fils de Jacques Orsel *1750/1800) et de Françoise Sidoine Saint Pierre)  
1/ monographie  (Gilles Chomer 2011 -ISBN)
2/Monographie (Maurice Dulac, 2011) (dimensions : 21 x 29,7 cm)
379 pages/223 illustrations) (en travaux)
3/Une œuvre à titre d’exemple  « La fille du Pharaon présentant Moïse à son père »  89 X115 (Catalogue du Salon des Beaux- Arts de Paris Praxitelle Pascale Adamian Espace Eiffel Branly P.77 1997,9-14
Galerie Derek-Jones- Londres 

4/Inventaire en cours des œuvres et localisation
Exemple : le tableau susnommé se trouve au Musée des Beaux-Arts de Lyon dans son format le plus connu et qui fut restauré  sur dons (BNP… qui rédigea une plaquette) 

Vittoria Caldoni – Victor Orsel – Musée des Beaux-Arts de Lyon

 

BIBLIOGRAPHIE GENERALE 
Saluces « Storia di Saluzzo » 6 volumes  (Ed.PER DOMENICO LOBETTI BODONI 1833)

Orcel en France et ailleurs

Exemple Julien d’Orcel, bijoutier  

Ce patronyme est présent 43311 fois sur Geneanet geopatronym.com en France entre 1891 et 1915 présents dans l’Isère, Rhône et l’Ain

Nous avons relevé dans l’Isère, Tullins, la Forteresse dont une importante diaspora

Des écrivains, Michel Orcel – poète et traducteur Sciences Po DEA d’Islamologie, critique littéraire et musical, vit au Maroc où il a longtemps exercé la psychanalyse (né à Marseille), ) « L’Invention de l’Islam, Enquête Historique sur les Origines » (2012), 
« Le Livre des devises » ED. Seuil

Philippe Orcel 

Nathalie Orcel (Blondeau-Orcel) 2006

Gilles Orcel La rue « Choisie »

Bibliographies

Voir le travail de Gérard Orsel (77- Fontainbleau) gerard@orsel.fr
Ses écrits  généalogiques et les tableaux et écrits dans Geneanet , accès par saorsel (sa = Sabine Amélie)

 

Les Cadastres et Etats Civils
-Monêtier-les-Bains
-La Forteresse, 38
-Pérouges (01800) Philippe Orcel (fils de Jean Orcel , Pr.  Muséum National d’Histoire Naturelle),  professeur des U. médecine, rhumatologie, Lariboisière 

Bibliographie Orcel France
        Monêtier-les-Bains : Orcel 1560  (Cadastre) 
        Marseille : Michel Orcel
Autres pays
         Haïti : Makenzy Orcel

Bibliographie Orsel
Lyon
Paris

John Law


*232 illustrations

Orsel France : Dauphiné : Monêtier-les-Bains (Cadastre 1560)
Paris

Autres pays
Pays-Bays
Turquie

Bibliographie Orsel des Sagets 
 Meaupetit (9 volumes, à Jujurieux, à la Tour St Valerin)

BIBLIOGRAPHIE ITALIE 
Saluzzo, Storia di Saluzzo (6 volumes) Carlo Muletti, BN Paris ; Cl.O.

 


FAMILLES ORSEL

 

LA GUISANE (1985 à 2008)

LA GUISANE
L’Association Orsel-Liens s’est constituée avec une réunion annuelle.

Une  revue fut créée « La Guisane » de 1985 à 2008 (28 numéros). Le premier rédacteur en chef fut Gilbert Orsel, puis Étienne Orsel des Sagets (de 2005 à 2008).

LA GUISANE RECUEIL N°1 à 10

Table des matières La Guisane n°1 à 18

 

 

LA Guisane n°1 – OCT 1985 – Texte complet 

Table des matières La Guisane N°1

La Guisane n°2 – JUIN 1986 – Texte complet  

Table des matières La Guisane N°2

 

La Guisane n°3 – MARS 1987 – Texte complet  

Table des matières La Guisane N°3

 

La Guisane n°4 – DÉC. 1988 – Texte complet  

Table des matières La Guisane N°4

 

 

La Guisane n° 5  – SEPT. 1989 – Texte complet  

Table des matières La Guisane N°5

 

 

La Guisane n° 6  – AVR. 1990 – Texte complet 

Table des matières La Guisane N°6

 

 

 

 

 

 

La Guisane n° 7 – FEV. 1991 – Texte complet  

Table des matières La Guisane N° 7

 

 

La Guisane n°8 – DÉC 1991 – Texte complet  

Table des matières La Guisane N° 8

 

 

 

La Guisane n°9 – OCT 1992 – Texte complet  

Table des matières La Guisane N°9

 

 

La Guisane n°10 – OCT 1993 Texte complet   

Table des matières La Guisane N°10

 

 

 

La Guisane n° 11 – DÉC 1994 Texte complet 

Table des matières La Guisane n° 11

 

 

 

La Guisane n°12 – DÉC 1995 Texte complet 

Table des matières La Guisane n° 12

 

 

 

La Guisane n°13 – DÉC 1996 Texte complet 

Table des matières La Guisane n° 13

 

 

 

La Guisane n°14 – JANV 1998 – Texte complet  

Table des matières La Guisane N°14

 

 

 

La Guisane n° 15  MANQUANT, À VENIR…

 

 

 

La Guisane n° 16 – DÉC 1999 – Texte complet 

Table des matières La Guisane N°16

 

La Guisane n°  17  MANQUANT, À VENIR…

 

La Guisane n° 18 – FÉV 2002 – Texte complet  

Table des matières La Guisane N°18

 

La Guisane n°  19 et 20  MANQUANTS, À VENIR…

 

 

Nouveau rédacteur en chef  : Etienne Orsel des Sagets  
(des numéros 21 à 28)

 

La Guisane n° 21 – DÉC 2004 – Texte complet 


Couverture + table des matières La Guisane N° 21

 

 

La Guisane n° 22 – JUIN 2005 – Texte complet 


Couverture + table des matières La Guisane N° 22

 

 

 

La Guisane n° 23 – JANVIER 2006 – Texte complet  

 
Couverture + table des matières La Guisane N° 23

 

 

La Guisane n° 24 – JUILLET 2006 – Texte complet  


Couverture + table des matières La Guisane N° 24

 

 

La Guisane n° 25 – MARS 2007 – Texte complet  


Couverture + table des matières La Guisane N° 25

 

 

La Guisane n° 26- NOV. 2007 – Texte complet 


Couverture + table des matières La Guisane N° 26

 

 

La Guisane n° 27 – MARS 2008 – Texte complet 


Couverture + table des matières La Guisane N° 27

 

 

 

La Guisane n° 28 – DÉC.2008 – Texte complet 

 
Couverture + table des matières La Guisane N° 28

 

 

Les ORSEL et les ORCEL (Onomastique)


APPEL À CONTRIBUTION
Il existe des foyers notables du patronyme en France, en Europe (Pays-Bas ; Gröningen), en Turquie mais aussi aux États-Unis  où un afro-américain se plaint de son isolement, avec photo de sa maison. Autant de lieux où il nous faut chercher des correspondants, pour tenter de comprendre les mouvements de nos homonymes au travers des siècles comme le montre avec les recherches d’ADN les parcours de nos ascendants. Pour les Orsel, Orcel des Alpes il est des causes évidentes, économiques (dont commerciales, colportage) , passage des armées, persécutions de l’Inquisition, ce sur les deux versants des Alpes, pris dans les guerres de religions, entre Dauphiné et Savoie, Piémont, il y a eu une volonté politique d’éradiquer les protestants, dont il existe un déni actuel.

 

Par pays, par régions, grâce au Minitel et maintenant Internet, nous allons approcher l’origine des localisations sans autre idée que spontanément Orcel s’écrit en France avec un C le plus souvent, interrogés les Orcel, disent  l’inverse. La question est : quels sont les foyers des origines des ORCEL ? Nous notons la commune  de Monetier les Bains, pour laquelle le cadastre de 1560 sur une même page sont mentionnés un OrCel et un OrSel, il ne s’agit donc pas d’erreur de copiste mais de deux familles distinctes.

,  Briançon, la région lyonnaise, Pérouge (Pr. Philippe Orcel dont le père était aussi Professeur de Médecine et grand-père Professeur de Minéralogie ) et le Sud de la France, le Lubéron, Montélimar..(Le Lubéron pour les Français évoque le Protestantisme, et le versant italien des Alpes rappelle que le Dauphiné s’y étendait, le protestantisme aussi avant son expulsion, éradication pourrait on dire.

Internet par ses réseaux sociaux nous apprend que les Orsel sont nombreux aux Pays Bas, et … en Turquie, où il se dit que Orsel est un patronyme Turc.

nous cherchons dans ce pays les ascendances les plus anciennes.

Une ORCEL dans un registre paroissial est notée comme du Grésivaudan abjurant la religion « prétendue réformée », librement, sans quoi l’Inquisition l’interrogerait.  

La commune de la Forteresse dans l’Isère, Val d’Isère et Courchevel pour Bernard Orcel
En France, à la question « Quel est votre nom ? » la réponse est, pour les ORSEL presque toujours transcrite : ORCEL,  il est donc possible de dire qu’il y a  une écriture à la française et une écriture à l’italienne.

Il peut être dit aussi que ORSEL est un nom de transaction, certains ont porté des » armes parlantes »:  deux besants d’or, et 3 pains de sel ; à la radio un matin tôt un guide du sud saharien dit par deux fois  OR  SEL, OR  SEL parlant des caravanes du sud saharien remontant avec de l’or pour acheter du sel d’une caravane venant du Nord. Il est un tunnel traversant le Mont Viso par lequel il se dit que les sauniers du Midi accédaient à la Plaine du Pô.

Enfin les recherches d’ADN deviennent fréquentes, rien de lisible encore.

 

L’un d’entre nous,  est devenu généalogiste.
« Généalogie » plaquette de Edouard. Derville, 1986 (Le Havre) pour l’Association Orsel-Liens,
 23 p.

(travail d’un généalogiste professionnel, photographies sources très documentées)

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Familles Orsel en France, et sa diaspora

 

Ainsi à Lyon, Bertrand Orsel généraliste conventionné, Julien d’Orsel est bijoutier au Carré Vitton

Les Orsel de Paris (rue Quincampoix) Jean-Jacques Orsel (1788-1863) ép. … F.-M. Empaire

Jean-Jacques Orsel (1788-1863) ép. … Françoise-Marguerite Empaire 
résidèrent à l’Hôtel de Beaufort (n° 65). Le père* de F-M E l’appelle Beaufort, au motif que, cette maison a été construite par le duc de Beaufort pour Gabriel d’Estrée.
(Plaque apposée à N-D de Bonne Nouvelle).

Monument consacré à la prospérité en mémoire de la folie incroyable de la vingtième année du XVIIIème siècle

Gravure, allégorique et satirique, relative à la banqueroute de John Law (1671-1729) et représentant un défilé, rue Quincampoix, en 1720
Picart, Bernard (1673-1733) – Graveur 1720

John Law


*232 illustrations

Le système monétaire de Law-Les premiers billets de banque (PDF) 

Un Écossais, John Law, vint alors proposer l’établissement d’une banque générale, où chacun pourrait porter son argent, et recevoir en échange des billets payables à vue. Cette banque offrait pour hypothèque le commerce du Mississippi, du Sénégal et des Indes-Orientales, et ce fut la rue Quincampoix qui devint alors le centre de l’agiotage dont la fièvre agita tout le pays. Elle se trouva encombrée de joueurs depuis les caves jusqu’aux greniers: on s’y pressait, on s’y écrasait, on y achetait la moindre place au poids de l’or; une chambre s’y louait dix louis par jour. De là nous sont venus les ventes à terme, la prime, le report et toutes les autres inventions, roueries et manœuvres de bourse. Quand vint la banqueroute, Law se vit dépouiller de sa dernière place de directeur et dut s’enfuir.

Rue Quincampoix (gravure hollandaise)
Lien Wikipedia
Cet immeuble fut construit par le duc de Vendôme pour Diane de Poitiers.

Jean-Jacques Orsel dit « Beaufort » ((1788-1863) et son épouse (née Françoise-Marguerite Empaire),  en furent propriétaires.

Il a un commerce d’huiles rue Quincampoix, puis est courtier de commerce de 1830 à 1857, où il revendit son office pour 81000F. Il habite 10 rue d’Hauteville, puis 9 rue de l’Échiquier et enfin 160 rue du Fb g St Martin. Dans l’almanach du commerce de 1852, il est courtier de commerce (60 à Paris), en « Huiles de graines, d’olives et de poissons » . Il était le fils d’Antoine ORSEL, qui, venant de Lyon, avait construit une grosse affaire de quincaillerie à Paris, et le neveu de Joseph Orsel, de la rue d’Orsel Il dut ainsi liquider l’affaire qu’il tenait de son beau-père, laissant 105000F de dettes à sa famille (Mère, frère, belle-famille).
Il a été de 1809 à 1814 adjoint-payeur à l’armée d’Allemagne, en poste à Hambourg, où il vécut le blocus.

nommé « courtier de commerce » à Paris (Seine), le 10 février 1830, en remplacement de DUFRESNE (nommé en 1813). Remplacé en 1857 par BRONNER Édouard Louis Auguste. AN F/12/4604

Au XIIIe siècle, cette très ancienne rue était peuplée de merciers et d’orfèvres, fréquentée par les dames et même servant de promenade à la mode. Les merciers, à cette époque, vendaient tous les objets de luxe et de parure pour les femmes. C’était une corporation très importante, très nombreuse, et plus riche toute seule, dit Sauval, que les autres cinq corps de marchands. Il serait très difficile d’énumérer tout ce qui faisait alors partie de la boutique d’un mercier, chapeaux, étoffes de soie, hermines, tissus de lin, broderies, joyaux, aumônières, parfums; etc.

Rue Quincampoix, à Paris (4e arrondissement).
La rue Quincampoix, à Paris.
Les plus riches merciers de la rue Quincampoix étaient les d’Espernon, dont un est taxé dans la taille de 1313 à 90 livres. Au le XVIe siècle, la vogue marchande de cette rue était passée, et elle avait quelques hôtels de grands seigneurs. De ce nombre était l’hôtel de Beaufort, dont un passage a conservé le nom, où demeura le roi des halles, le héros de la populace de Paris à l’époque de la Fronde :

« Il disoit tout haut, raconte Gui Patin, que si on le persécutoit à la cour, il viendroit se loger au milieu des halles, où plus de vingt mille hommes le garderoient. »
Vers la fin du règne de Louis XIV, cette rue devint le séjour des juifs qui faisaient la banque et des courtiers qui tripotaient des gains illicites sur les billets de l’État ou sur les emprunts du grand roi. La rue Quincampoix devint célèbre peu de temps après par le jeu effroyable que toute la France vint y jouer. Louis XIV en mourant avait laissé l’État grevé d’une dette de deux milliards soixante-deux millions. Pour faire regorger les traitants, le régent établit d’abord une chambre ardente. Cet expédient ne fut qu’un insuffisant palliatif.

Bureau des lingères, rue Quincampoix, à Paris (4e arrondissement).
Le « Bureau des Mdes Lingères » (1716), au n°22 de la rue Quincampoix.

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La Ferté-Sous-Jouarre

1863 Orsel des Sagets, Henri Orsel marié en 1863 à Lucile Rué des Sagets

Cahier manuscrit  de Lucile Orsel née Rué des Sagets qui décrit sa démarche de véritable chercheuse suffisamment  précis pour inciter les travaux ultérieurs.

 

.Né à Lyon en 1771, Pierre Maupetit est le fils de Pierre Maupetit, écuyer, conseiller secrétaire du roi, chancelier des comptes de Montpellier, recteur de l’Hôtel Dieu de Lyon de 1772 à 1775, et de Marguerite Orsel (petite-fille de Marguerite Jourdan ép. Orsel). 

Arbre généalogique de Gérard Orsel : Geneanet

Orsel des Sagets (Henri Orsel ép.Lucile Rué des Sagets (Geneanet)

 

La revue de l’AOL (Association Orsel Lien) « La Guisane »
Table des matières
Rédacteur : Gilbert Orsel
Rédacteur : Étienne Orsel des Sagets 

 
Victor Orsel

Victor ORSEL né à Oullins (Rhône) 1795, décédé à Paris 1850

Peintre français, principalement de thèmes religieux, de la même génération que Géricault (1791), Ary Scheffer  (1795), Delaroche (1797) et Delacroix (1799), quinze ans de moins que Ingres . Il a été éduqué par l’abbé Lacombe, qui a déterminé les inclinations religieuses de l’élève. Admis à l’École des Beaux-Arts de Lyon en 1810, Orsel fut formé par Pierre Revoil  et à partir de 1818 par Pierre Guérin  à Paris, où il est devenu l’ami de son futur élève et héritier Alphonse Perin. Guérin s’étant installé à Rome en tant que directeur de l’Académie française, Orsel le rejoignit en 1822;  là aussi il a dû rencontrer Ingres.

À Rome, son attention fut attirée par les maîtres italiens du quattrocento tels que Perugino et le début de Raphaël, qui furent également une source d’inspiration pour les Nazaréens allemands contemporains travaillant à l’époque à Rome. Une amitié durable le lie notamment à Overbeck, à tel point que le voisinage stylistique de son art avec les nazaréens allemands lui doit le surnom de « Overbeck français », à la différence du fameux ingrisme qui prévaut chez les compatriotes français d’Orsel à Rome. Pendant son séjour en Italie, il étudia de manière approfondie les mosaïques chrétiennes primitives de Rome et les fresques de Giotto et de ses disciples à Assise, à Florence et à Pise.

À son retour en France en 1830, il travailla à Paris et à Lyon, obtenant d’importantes commandes ecclésiastiques telles que la Prière pour les victimes du choléra de Notre-Dame de Fourvière à Lyon, complétée après sa mort par son élève Gabriel Tyr, et la décoration d’une chapelle. dans l’église de Notre-Dame de Lorette à Paris , complétée après sa mort par son élève Perin.

En raison de son exécution laborieuse, la production d’Orsel est relativement faible. Beaucoup de ses œuvres sont situées dans des églises et dans des musées et bâtiments publics de Paris et de Lyon. Parmi ses peintures les plus connues, on peut citer Caïn maudit par Adam (1824), Le Bien et le Mal (1828-33), l’Ange Gardien (1834), mais également le Portrait d’une femme italienne au musée de Lyon.

Les peintures d’Orsel, basées sur un dessin superbe, se caractérisent par une précision linéaire de la forme, un sens de l’historicisme typique de son époque et par l’utilisation de langages symboliques et allégoriques, le cas échéant. En s’éloignant du néo-classicisme tardif de Guérin et d’Ingres, il contribue de façon décisive au renouveau moderne de la peinture religieuse en France, qui durera tout au long du siècle avec des maîtres tels que Hippolyte et Paul Flandrin (1809-1864, 1811-1902). Orsel est un personnage clé au début de cette nouvelle direction. L’importance de l’art religieux français du XIXe siècle, trop longtemps éclipsée par des tendances romantiques, réalistes et impressionnistes, et par conséquent sous-estimée, est de nouveau reconnue.

Sa vie et son art sont étudiés dans la somptueuse publication de son élève A. Perin, « Oeuvres diverses de V. Orsel, Paris 1852« , et dans une récente thèse de doctorat inédite de Lyon de G. Chomer. Sa place dans la peinture française est évaluée dans Le renouveau de la peinture religieuse en France de B. Foucart (1800-1860), Paris 1987, p. 202-205.

Victor_Orsel (Oulins (Rhône) 1793 -Paris 1850) La Fille de Pharaon présentant l’Enfant Moïse à son Père -1829 – Huile sur toile – 89 x 115 cm

LA FILLE DU PHARAON PRÉSENTANT LE NOURRISSON MOÏSE À SON PÈRE
Au premier plan à gauche, une servante s’agenouille et tient l’enfant, Thermutis gesticule devant l’enfant, debout devant Pharaon; qui est assis à droite, devant une table sur laquelle sont disposés des vases et des bols de fruits dans une cour murée devant le temple de Louxor. La femme qui tient l’enfant est l’infirmière que la princesse avait appelée, en fait, la mère de Moïse.
La découverte de Moïse était depuis longtemps une scène de prédilection en peinture. Typique des innovations du XIXe siècle, Orsel a plutôt choisi un épisode non mentionné dans la Bible et qui, à notre connaissance, n’a été illustré par aucun autre artiste.
La composition correspond exactement à un grand tableau célèbre d’Orsel, connu sous le nom de La découverte de Moïse, qui se trouve maintenant au Musée des Beaux-Arts de Lyon, peint à la fin de son séjour à Rome en 1829/30 (toile, 3,78 x 4,35 reproduit dans P. Dissard, Catalogue du musée de Lyon, Paris 1912). Le musée de Lyon possède également un petit dessin à l’huile préparatoire pour la peinture. Un dessin représentant une figure a été présenté lors d’expositions récentes (Japon, The Lyon School et New York, Académie nationale du design, Salon Painting). Benezit, Dictionnaire des peintres, mentionne une étude réalisée par Orsel sur la figure de Thermutis dans le tableau de Lyon, vendue à Paris le 4 mars 1920.
Les costumes et le cadre architectural de ce tableau sont des exemples choisis de l’égyptomanie très en vogue à l’époque d’Orsel. Le sujet de Moïse était également à la mode : l’opéra de Rossini, « Moïse », avait été créé à Naples en 1818, avec la première représentation parisienne en 1827. Les décors élaborés de 1827 pour les trois actes de l’opéra, conçus par Auguste Caron, sont connus et reflètent le même esprit que la peinture d’Orsel. Il est fort possible que la peinture ait été inspirée par l’imagerie réussie de l’opéra de Rossini.
1) L. Réau, Iconographie de l’art chrétien, Paris, 1956, II, 1, p. 182, citant le tableau de Orsel à Lyon peint à Rome, 1830.
2) Catalogue de l’exposition Egyptomania – L’Egypte dans l’art occidental 1730-1930, Paris, Louvre, nos. 258-260, reproduit.
Le professeur Giles Chomer, de l’Université Lumer de Lyon, qui travaille actuellement sur le catalogue d’œuvres d’Orsel, qui n’a vu qu’une photo de cette œuvre, commente que cette nouvelle découverte est probablement le modèle de la peinture du même sujet 1829/30, mesurant 3,78 x 4,35 m maintenant au musée de Lyon.

 

1 – Recherches  de Lucile Rué des Sagets ( ép.Orsel)

  •  cahier dupliqué par la mère de Gabriel Orsel des Sagets, 
  • copie de Thérèse Orsel (née Palante)